Une délégation des organisations a été reçue par la chef de cabinet du Préfet à qui a été remis le communiqué joint.
Nous avons également évoqué la situation de Salah Hamouri et demandé sa libération.
Des courriers ont été envoyés aux parlementaires de Loire atlantique.
Il y a plusieurs mois qu’on n’avait vu à Nantes une participation aussi importante et mobilisée.
Il semble que l’action des Palestiniens pour abattre le "mur" de leur prison mobilise aussi ici.
A noter la création récente d’une association Génération Palestine qui a une contribution très active à la Plate-forme
Rassemblement 25 01 2008 :
« Un peuple occupé ne renoncera jamais, quoi qu’il endure »
Devinez qui a dit cela ? De qui est cette citation ?
Eh bien cette phrase est tirée de la réponse de Nicolas Sarkozy, alors candidat en avril 2007 au questionnaire de la plate-forme des ONG pour la Palestine sur sa position par rapport au conflit israélo-palestinien.
« Un peuple occupé ne renoncera jamais, quoi qu’il endure. »
Cette leçon, les Palestiniens viennent de nous la rappeler au début de cette semaine en faisant tomber le mur qui les enferme dans la bande de Gaza.
Enfermés dans une prison, privés de tous les biens de première nécessité, plongés dans le noir avec l’arrêt de la centrale électrique, ils résistent et ont trouvé l’énergie nécessaire pour casser les portes de leur prison.
Cet événement revêt un caractère symbolique, car il montre que la volonté collective d’un peuple est en mesure de faire tomber les murs.
Il témoigne aussi du formidable besoin d’unité du peuple palestinien, au-delà du positionnement de ses dirigeants.
Cette « bouffée d’oxygène » est peut-être temporaire, mais elle préfigure sans doute d’autres brèches dans les murs à Gaza et en Cisjordanie.
Par leur action, les Gazaouis ont montré qu’il existe des perspectives dans l’action unie et collective des Palestiniens.
« Un peuple occupé ne renoncera jamais, quoi qu’il endure ».
Alors, l’auteur de cette prophétie devenu président doit en tirer les conséquences : les paroles lénifiantes ne suffisent pas. Par leur silence et leur passivité, la France et l’Europe sont complices d’une politique israélienne
– qui prend en otage une population civile tout entière
– qui refuse depuis 60 ans d’appliquer le droit international,.
– qui viole les Conventions de Genève, et le droit humanitaire, et commet des crimes de guerre.
La France et l’Europe doivent s’impliquer dans la recherche de la paix au PROCHE ORIENT par des pressions diplomatiques et des sanctions économiques envers le gouvernement israélien
pour qu’il mette fin au siège de Gaza et à l’occupation de la Cisjordanie,
pour qu’il démantèle le mur et les colonies implantées en Cisjordanie.
C’est ce que nous allons dire au Préfet au nom de la Plate-forme et en votre nom à l’issue de ce rassemblement.